Partenaire du BEAM

Tirage exclusif aux membres du BEAM avec la fabrique culturelle

Tirage - Salon du livre de l’Estrie

Grâce à notre membre Entreprise LA FABRIQUE CULTURELLE, les membres du BEAM courent la chance de remporter l’un des 4 prix de 4 laissez-passer pour le Salon du livre de l’Estrie qui se tiendra au 12 au 15 octobre 2023 au Centre de foire de Sherbrooke.

Ce concours s’adresse uniquement aux membres du BEAM. Vous pouvez vous abonner ou vous réabonner en cliquant ici.

Le tirage se fera le mercredi 11 octobre et les gagnant.e.s seront avisé.e.s par courriel.

Pour s’inscrire à l’infolettre de la Fabrique culturelle.

Zoom sur Le Festival de Cinéma du Monde de Sherbrooke

Malika Bajjaje : cofondatrice du Festival cinéma du monde de Sherbrooke et directrice générale est enthousiaste pour cette 8e édition. Crédit photo: Jocelyn Riendeau.

Malika Bajjaje : cofondatrice du Festival cinéma du monde de Sherbrooke et directrice générale est enthousiaste pour cette 8e édition. Crédit photo: Jocelyn Riendeau.

Malika Bajjaje est une passionnée de cinéma et une ambassadrice hors pair. Cofondatrice du Festival cinéma du monde de Sherbrooke (FCMS) et directrice générale, son engagement pour le 7e art et l’Estrie est contagieux. Une invitation à partager sa cinéphilie.

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C’est connu, le cinéma se veut une expérience culturelle incroyable. Des fictions qui permettent de voyager, de se transposer dans un monde second ; des documentaires qui soulèvent des enjeux sociaux, des réflexions et qui ont parfois un rôle éducatif. Pour Malika Bajjaje « Ce festival valorise l’Estrie! Les participants et participantes nous le rendent bien aussi. C’est ce qui explique qu’on ne cesse de prolonger les jours au fil des éditions afin de répondre à cette clientèle incroyable. »

Le public aura accès aux 25 films en provenance de 18 pays, aux conférences et activités cinéphiles qui se dérouleront du 3 au 10 juin prochain. Le dimanche 6 juin, à 18h, on dévoilera le film gagnant pour le Cercle d’or Meilleur court métrage de l’Estrie.

« La programmation est en lien direct avec les gens d’ici. Les Sherbrookois et Sherbrookoises ont soif de cinéma! Ils aiment découvrir l’échange avec le milieu cinématographique. C’est un public merveilleux, toujours prêt à célébrer le cinéma », estime la directrice générale du FCMS.


LE CINÉMA QUÉBÉCOIS À L’HONNEUR

Documentaire-Steve-Patry

Sous la section « Lumière », le cinéma québécois occupe une place de choix et réunit notamment les documentaires Errance sans retour (Olivier Higgins et Mélanie Carrier), Jongué, carnet nomade (Carlos Ferrand), Les Libres (Nicolas Lévesque) et Tant que j'ai du respir dans le corps (Steve Patry).

Parmi les 11 longs métrages de fiction, le public pourra profiter, entre autres, du bouleversant Et puis nous danserons, de Levan Akin (Géorgie/Suède) ; du prenant Chers camarades!, de Andrei Konchalovsky (Russie). Les documentaires sont également en vedette et celui de Nathan Grossman (Suède), I am Greta, qui présente le parcours de la jeune militante écologiste Greta Thunberg risque d’être d’un grand intérêt. 


ACTIVITÉS VIRTUELLES DIVERSIFIÉES

Deux conférences sont au programme du festival : « Faire des films oui, mais pour qu’ils soient vus aussi! », avec Benjamin Hogue, directeur général des Films du 3 Mars ; « Filmez de façon pro avec votre téléphone intelligent », un atelier animé par Bruno Carrière, réalisateur ARRQ et directeur photo AQTIS.

De plus, Le FCMS présente l’activité Ciné-Moi (un rendez-vous mensuel du FCMS où la psychologie et le cinéma croisent leur perspective) sous le thème de l’enfant qui sommeille en nous. L’animatrice et psychologue Nathalie Plaat et son invité Dany Baillargeon feront notamment des liens avec L’histoire sans fin (Wolfgang Petersen).


LE BEAM

Diffusion virtuelle de projets tournés par les membres du BEAM le 5 juin à 19h sur Facebook.

Afin de permettre aux créateurs et créatrices de l’Estrie de rayonner au-delà de la région, une section leur est dédiée ainsi qu’à leurs œuvres. Les dix projets présentés (courts de fiction, courts documentaires, vidéoclips) sont tous réalisés par des membres du BEAM et/ou tournés en région. L’activité est gratuite et disponible dès le 5 juin à 19h, en direct sur la page Facebook du BEAM (également, sur celle du FCMS et celle de Plein(s) Écran(s), partenaires de diffusion).


Fear of Waters de Matthew Gaines et Jérémie Labelle, Sherbrooke (4 minutes)
Rouge D4 Femme de Nadia Fortin, Sherbrooke (10 minutes)
#JesuisRaif de Johan Gass, Sherbrooke (5 minutes)
Nature Humaine Tryptique de Souley Keïta, Québec (6 minutes)
Miracle at the Gananoque Greenfield Invitational de Jordan Fast, Cowansville (6 minutes)
Le Nouveau Matériel de Anh Minh Truong, Sherbrooke (4 minutes)
Adaptation de Emmanuelle Laroche et Mathieu Gagnon, Magog (17 minutes)
SURVIVANTS de Quentin Castellano, Saint-Adrien (16 minutes)
Cry Wolf de W.V. Saumur, Montréal et Saint-Mathieu-de-Beloeil (21 minutes)
24 h de Marie-Lou Béland, Sherbrooke (10 minutes)


TARIFS

Tous les films sont offerts au tarif de 7 $ (taxes incluses). Les activités virtuelles sont offertes gratuitement : conférences, baladodiffusions, Soirée BEAM et échanges en direct avec le public.

À ne pas manquer

Nadia Fortin est finaliste pour une cinquième fois depuis les débuts du FCMS, cette fois-ci avec le film Tenebris.

Nadia Fortin est finaliste pour une cinquième fois depuis les débuts du FCMS, cette fois-ci avec le film Tenebris.

Le Prix du Meilleur court métrage de l’Estrie sera le couronnement du festival. Il reflète non seulement la création des réalisateurs et réalisatrices d’ici, mais aussi le dynamisme des organismes et personnes impliquées dans l’essor du cinéma de la région. Pour Nadia Fortin, membre du BEAM, une œuvre cinématographique n’est pas une action solitaire et isolée : « Je ne suis pas seule dans un film. Tout cela ne serait pas possible sans une équipe composée de personnes avec des talents considérablement diversifiés. Faire du cinéma en région met en valeur l'entraide entre artistes du milieu et une grande complicité qui me donne le goût de créer ici et de soutenir les gens dans leurs projets. »  

Sébastien Croteau se dit très heureux de faire partie de la sélection du FCMS.

Sébastien Croteau se dit très heureux de faire partie de la sélection du FCMS.

En plus de Nadia, deux autres membres du BEAM figurent parmi les finalistes : Marie-Lou Béland et Sébastien Croteau. Ce dernier présente son film, Le Grand vertige de Nicole Ouellette, comme une œuvre sensible, introspective, qui baigne dans une atmosphère intimiste. « Je suis très heureux de donner une nouvelle visibilité à ce film qui, comme d'autres, a vu sa vie en festival un peu raccourcie en raison de la pandémie. »

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Santé! de Marie-Lou Béland sera de la programmation pour le FCMS, 8e édition.

Les 5 courts métrages en lice pour le Prix Cercle d’or (Meilleur court métrage de l’Estrie) sont :

Le Grand vertige de Nicole Ouellette, de Sébastien Croteau;

Santé!, de Marie-Lou Béland;

Tenebris, de Nadia Fortin;

The Bus Driver, de Julien Grégoire Péloquin;

Vers des champs inconnus, de Charles Duquet.


Les échanges avec réalisateurs et réalisatrices seront diffusés sur la page Facebook du FCMS et au fcms.ca.

Les détails de la programmation des 8 jours de cinéma et de présentations sont disponibles sur le site Internet du Festival au : https://fcms.ca/programmation-en-ligne/

Membre collaborateur invité

Membre collaborateur invité

Un mot sur le rédacteur

Denis Parent s’intéresse aux arts visuels, à la musique ainsi qu’au cinéma. Conférencier, professeur d’éthique, auteur du livre Le Fantastique religieux et l’adolescence, il a publié de nombreux textes dans les revues Stop, le Sabord, Spirale, Solaris, Lurelu, le Québec Sceptique. Il a également signé quelques articles dans les journaux La Tribune, La Presse.

Les Forces fraîches : entreprendre en région

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David Gobeil Koffman de Mangrove, une entreprise montréalaise qui croit en la force de développement des régions, s’est joint à Pierre-Philippe Côté du BEAM pour lancer une initiative novatrice : les Forces Fraîches.

Ce projet vise à favoriser l’entrepreneuriat régional, à favoriser l’intelligence collective et le maillage entre des porteurs de projets et les régions. Grâce aux Forces Fraîches, les initiatives ne sont plus en « silo », c’est-à-dire que les gens inspirants sont en contact avec d’autres gens intelligents et inspirants, ce qui aide leur projet à prendre une direction plus féconde. On y anime et y accompagne une communauté entrepreneuriale qui se trouve aux quatre coins du Québec.

Le BEAM et Mangrove ont été inspirés par l’exode rural sans précédent que nous connaissons depuis le début de la pandémie. Les gens veulent de plus en plus se rapprocher de la nature et augmenter leur qualité de vie. La situation actuelle donne un second souffle inattendu et inespéré aux villages plus éloignés.

Le Café Rencontre, une activité de réseautage gratuite chaque mercredi matin.

Le Café Rencontre, une activité de réseautage gratuite chaque mercredi matin.

Ce qui a également inspiré Mangrove et Le BEAM à créer Les Forces Fraîches est le désir de revitalisation d’une municipalité après la fin d’un projet d’envergure. Pensons à un développement minier qui entraîne un grand développement municipal. Que faire pour continuer de faire vivre cette partie du Québec après la fermeture de la mine ?

Après le passage de Pierre-Philippe Côté à Tout le monde en parle, on a senti un véritable engouement pour le développement des talents et de l’entrepreneuriat hors des grands centres. Chaque région veut maintenant trouver « son Pilou » ! Après l’émission et les articles de presse associés, plusieurs personnes ont questionné Les Forces Fraîches sur Projet BTU, initiative locale de Pierre-Philippe Côté et de Patrick Lussier, qui permet à l’église de Saint-Adrien de se chauffer grâce à des serveurs de traitements de données. La distance n’est plus un frein à l’innovation, ce qui résume bien les valeurs des Forces Fraîches.

Qui peut devenir une force fraîche ?

Qu’est-ce que ça prend pour devenir une force fraîche ? Selon Maëva Botrel, directrice marketing et commerciale chez Mangrove, nul besoin d’avoir une base entrepreneuriale, seulement « un mindset d’entrepreneur, la volonté de développer une région et d’entreprendre, de développer une idée. »

Un mois d’avril chargé pour les Forces fraîches!

Un mois d’avril chargé pour les Forces fraîches!

Les activités

Tous les mercredis matins à 8 h, il y a des cafés-rencontres sur le groupe Facebook des Forces Fraîches. Les personnes qui s’ajoutent au groupe ont une tribune pour se présenter et peuvent être mises en contact avec d’autres forces fraîches ou avec des organismes de développement économique.

Il y a aussi des tables de discussion sur des thèmes ou des enjeux intéressants, comme sur les églises, le tourisme et l’agriculture. On retrouve également des ateliers sur le financement, la politique, la structure juridique, etc.

Où les rejoindre ?

Vous pouvez joindre Les Forces Fraîches principalement sur Facebook, où vous retrouverez une communauté très active. Pour vous abonner :

Groupe Facebook : https://www.facebook.com/groups/lesforcesfraiches

Page Facebook : https://www.facebook.com/Lesforcesfraiches

Et n’hésitez pas à aller voir leur site web : https://www.forcesfraiches.ca/

 

Membre collaboratrice invitée

Membre collaboratrice invitée

Un mot sur la rédactrice

Pamela s'est convertie en rédactrice après la naissance de ses enfants. Estrienne d'adoption, elle se passionne pour le cinéma et adore aller à la rencontre de l'autre. Elle se fait d'ailleurs souvent dire qu'elle est toujours en «mode entrevue»! Elle collabore avec Le BEAM depuis
presque le tout début de l'aventure.

 

Festival Plein(s) Écran(s) : Plein l'écran & plein la vue

Festival Pleins Écrans Membre Entreprise BEAM

Le Festival Plein(s) Écran(s) présente des courts métrages gratuitement sur Facebook. Oui, vous avez bien lu : gratuitement! Sa cinquième édition se déroulera du 13 au 25 janvier 2021 et sa programmation s’annonce des plus variées: 66 courts, 2 classes de maîtres, 5 projections commentées et 20 épisodes de baladodiffusion. Fier membre Entreprise du BEAM depuis l’automne, le Festival nous ouvre ses portes virtuelles dans cet entretien avec la directrice générale, Catherine Légaré-Pelletier.

 

Gratuit? Et sur Facebook?

Catherine Légaré-Pelletier (première à gauche) et toute l’équipe de Plein(s) Écran(s).  Photo : Myriam Baril-Tessier

Catherine Légaré-Pelletier (première à gauche) et toute l’équipe de Plein(s) Écran(s).
Photo : Myriam Baril-Tessier

Avant même que les événements virtuels ne deviennent tendance, Plein(s) Écran(s) offrait la totalité de sa programmation en ligne. « Le virtuel, c’est dans l’ADN même du festival! En 2016, Patrice Laliberté-Paquet [le fondateur du festival, et aussi celui qui a réalisé le tout premier film québécois produit par Netflix, Jusqu’au déclin] trouvait ça tellement triste que la fin de vie d’un court se passe après sa tournée des festivals. Il ne fallait pas les laisser mourir, il fallait les rendre disponibles, en parler, les partager, les diffuser. De là l’idée d’un festival en ligne, sur une plateforme facilement accessible à tout le monde et gratuitement : Facebook », mentionne Catherine. Force est d’admettre que l’équipe a réussi son pari : un grand total de 9,7 millions de visionnements dans 82 pays pour les films des quatre premières éditions du festival!

Comment ça marche?

Festival Pleins écrans court métrage Le BEAM

Le concept est simple : 4 courts gratuits par jour disponibles sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s). Huit prix seront remis en collaboration avec des partenaires (dont Le BEAM, mais aussi Post-Moderne, Spira et bien d’autres!) pour une valeur totale de 40 000$ en argent et en services. Et le grand public a son mot à dire pour le Prix du public. Un partage = un vote! Le court qui recevra le plus grand nombre de partages sur Facebook sera couronné gagnant! « On s’est questionnés à savoir quel était le meilleur moyen de comptabiliser les votes sur Facebook. Un like, c’était trop facile à donner, un commentaire aussi. On s’est dit qu’un partage, c’est le plus grand niveau d’engagement qu’on peut porter; tu mets ton audience personnelle au service d’un film! Et ça remplit aussi notre mission de diffusion au plus grand nombre de gens! », relate Catherine.

 

Des nouveautés pour 2021

Comme si on ne s’était pas assez réinventés en 2020, Plein(s) Écran(s) a décidé d’ajouter 3 nouvelles catégories à sa programmation cette année!

La catégorie Insomniaque(s)
Une sélection de 11 courts un peu flyés, diffusés après 23 h pour public averti: horreur/gore, soft-sexu et autres inclassables pour ceux qui ont mieux à faire que de dormir.

La catégorie Impression(s)
Encore du cinéma gratuit, mais sur Instagram! Huit courts de 5 minutes et moins, des films expérimentaux, artsy, tantôt sensoriels, tantôt nostalgiques, tantôt comiques, à visionner sur son cellulaire pour une expérience optimale!

La catégorie Jeunesse(s)
Six courts présentés la fin de semaine du 16 et 17 janvier, de 7 h à 11 h pour les minicinéphiles en pyjama. Quelques films d’animation, des histoires d’animaux et de gentils monstres à écouter en famille!

 De quoi meubler ce second confinement hivernal d’une belle manière!

 

Sur la bucket list de Catherine cette année

Saint-Tite, de Florence Pelletier et Élizabeth Marcoux-Bélair, présenté le 13 janvier.

Saint-Tite, de Florence Pelletier et Élizabeth Marcoux-Bélair, présenté le 13 janvier.

Difficile pour une directrice générale de choisir parmi 66 courts: « Je dirais de ne pas manquer les films tournés en région. On en a plusieurs, notamment Landgraves de Jean-François Leblanc, un thriller tourné dans les Laurentides au sujet d’un journaliste qui rencontre un groupe de métal condamné pour meurtre où surviennent des événements obscurs ou encore Saint-Tite de Florence Pelletier et Élizabeth Marcoux-Bélair, qui se déroule dans le mythique festival du même nom. » 

Zoo, de Will Niava, un film “coup de poing” dans la programmation de Plein(s) Écran(s) cette année, présenté le 15 janvier.

Zoo, de Will Niava, un film “coup de poing” dans la programmation de Plein(s) Écran(s) cette année, présenté le 15 janvier.

Également sur la liste de Catherine : Clebs de Halima Ouardiri, un film au sujet d’un refuge de chiens au Maroc qui a connu un succès populaire et Zoo de Will Niava, une fiction très réaliste et d’actualité au sujet du racisme systémique et de la brutalité policière. « Un véritable film coup de poing! » selon elle.

 

Puis, toute la sélection de la compétition française se démarque grandement pour la directrice générale cette année: « Il fallait en choisir seulement 8, et les 8 sont incroyables! Il y a notamment le film d’animation Empty Places de Geoffroy De Crécy, qui a étonnamment été réalisé avant la pandémie et qui présente des lieux publics complètement vides, comme abandonnés subitement par leurs occupants. Assez prophétique de ce qui nous attendait, disons! »

 

Le prix des pairs remis par Le BEAM

Festival Pleins Écrans courts métrages

Le BEAM et Plein(s) Écran(s) se sont associés à nouveau cette année pour remettre le Prix des pairs. Ainsi, trois cinéastes membres du BEAM ont été choisis pour leurs connaissances et expériences cinématographiques, tout en étant bien représentatifs de la variété des compétences au sein du BEAM. Il s’agit de Marquise Lepage, Anh Minh Truong et Marie-Lou Béland. Ils auront la tâche de visionner les 24 films de la compétition québécoise et de choisir celui qui remportera un prix de 5000$ en services du BEAM et un abonnement d’un an à l’organisation.

 

Tisser des liens forts avec le public en Estrie

 En demandant à Catherine pourquoi Plein(s) Écran(s) est devenu membre du BEAM, elle répond : « On veut tisser des liens dans les régions du Québec pour que Plein(s) Écran(s) appartienne à tout le monde. On sait que les films tournés en région, chaque fois qu’on en présente un, ça touche grandement les gens. Ils se reconnaissent dans les lieux et les histoires, et ça crée une connexion encore plus forte entre le public, le cinéaste et l’équipe de tournage. Et tout ça, ça fait rayonner le court, c’est ça notre but! On rejoint aussi beaucoup Le BEAM dans nos activités, que ce soit dans les classes de maîtres, dans la mise en valeur des métiers du cinéma et du cinéma en lui-même. Cette association est donc toute naturelle! »

 

Pour tout voir la programmation du Festival, consulter le site web de Plein(s) Écran(s) ou sa page Facebook.

 Les films seront diffusés chaque jour sur Facebook du 13 au 25 janvier 2021.

 

Le BEAM sur grand écran grâce à La Maison du Cinéma

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Depuis le mois de février, il est possible de voir une production réalisée par les membres du BEAM sur un grand écran grâce à La Maison du Cinéma. Ce mois-ci, le vidéoclip Beau malheur de Kevin Parent est présenté dans l’avant-programme.

Alexandre Hurtubise, directeur général et copropriétaire, se dit très heureux d'accueillir et d’encourager ces projets régionaux.

Une histoire de famille

Entreprise familiale, La Maison du Cinéma s’est bâtie sur des valeurs de partage et d’ouverture. Les membres de la famille s’appuient les uns sur les autres et s’épaulent pour les différentes tâches. Des personnes sont venues se greffer à l’équipe et sont également considérées comme des membres de la famille. Alexandre a plusieurs connaissances technologiques et, à son grand bonheur, est arrivé à la Maison du Cinéma pendant le virage au numérique. Il reste toujours à l’affût des nouveautés et à la fine pointe de la technologie.

Une mission qui va au-delà de la diffusion des films

Alexandre Hurtubise a décidé de devenir membre du BEAM, car il sentait que la mission de l’organisme avait quelque chose en commun avec celle de son entreprise. Évidemment, la mission première de La Maison du Cinéma est de diffuser des films. Cependant, tant mieux si l’entreprise peut également contribuer au rayonnement des artisans d’ici en présentant un large éventail de films et en diffusant leur talent.

Le talent sur grand écran

« Nous avons beaucoup d’ouverture à diffuser le talent de la région » affirme Alexandre Hurtubise. « Nous sommes un lieu de diffusion, nous ne sommes pas un artisan en soi ou un studio, mais nous avons des choses intéressantes pour certains artistes dans l’industrie qui pourraient occuper nos lieux. À voir et à développer ! »

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C’est sur cette idée que le partenariat avec le BEAM a été créé. Une production des membres du BEAM sera donc présentée tous les mois dans l’avant-programme. Une petite boucle de 20 secondes annonçant le partenariat entre Le BEAM et La Maison du Cinéma a été créée afin de mettre en contexte les gens de l’audience avant la présentation.

Le cadre de présentation des productions n’est pas rigide. Alexandre Hurtubise se dit très ouvert à diffuser la production d’une façon personnalisée, afin qu’elle soit mise dans le meilleur contexte, selon sa durée et son sujet.

Il est également très intéressé à trouver une solution pour diffuser plus de courts métrages, car la demande commence à se faire sentir.

Un pas de plus pour faire rayonner l’Estrie

Le copropriétaire du cinéma voit en Le BEAM plusieurs autres avantages, notamment lorsqu’un film est tourné en région :

« On ne le sait pas assez quand un film est tourné dans le coin. Et on espère que Le BEAM apportera cette information-là. Que ce soit deux scènes ou les trois quarts du film, je pense qu’on pourrait le souligner d’une façon X ou le mettre de l’avant sous forme de capsule “behind the scene”.

La Maison du Cinéma est un organisme qui démontre énormément d’ouverture au rayonnement du succès d’ici et la complémentarité avec les projets du BEAM s’illustre parfaitement!

@Michelle Boulay

@Michelle Boulay

 

Destination Sherbrooke : un précieux partenaire du BEAM

Tournage du film My sister’s kids | 2014 – Niels Norlov Hansen dans la mine de CapeltonCrédit photo: La Tribune

Tournage du film My sister’s kids | 2014 – Niels Norlov Hansen dans la mine de Capelton

Crédit photo: La Tribune

Destination Sherbrooke est un organisme paramunicipal qui met en valeur et développe des attraits récréotouristiques dans Sherbrooke. Il contribue à l’essor économique de la ville grâce au tourisme d’agréments, d’affaires, du savoir et grâce au tourisme sportif. En 2013, Destination Sherbrooke a été approché par le BCTQ (Bureau du cinéma et de la télévision du Québec) pour devenir son antenne sherbrookoise. Le Bureau du cinéma et de la télévision de Sherbrooke est ainsi né, filière qui se marie très bien avec la mission de développement du tourisme d’affaires de Destination Sherbrooke.

 LE BCTS

Comme le BCTS est membre du BCTQ, il permet à la ville de se positionner en tant que lieu de tournage. Le BCTS intègre des photos de scènes dans des albums qui sont proposés aux réalisateurs, selon leurs besoins. Les demandes de décors sont très variées : petite école de rang, restaurant avec un hall d’entrée étroit, salons mortuaires, etc.

 Lynn Blouin, commissaire de film au BCTS

Mme Lynn Blouin, directrice promotion, accueil, tourisme d’affaires et sportif à Destination Sherbrooke, est également responsable du BCTS. On la nomme commissaire de film, c’est-à-dire qu’elle reçoit les différentes demandes de tournages et les scénarios. Elle propose aux réalisateurs plusieurs scènes tirées des albums photo ou de sa propre mémoire. Elle connaît très bien la ville et ses environs et représente une personne-ressource pour les gens qui viennent de l’extérieur. Elle fait la recherche de lieux de tournage, accompagne les producteurs et s’assure de répondre à tous leurs besoins. Lorsqu’un tournage se confirme, elle devient le liant afin que tout se passe bien. Elle a d’ailleurs créé un pont avec les services municipaux pour avoir un fast track, qui permet de faciliter les impondérables d’un tournage : fermetures de rues ou d’édifices. Ses contacts étroits avec les hôtels et restaurants de la ville constituent un avantage pour les gens de passage, car elle peut leur offrir des tarifs avantageux.

 Les tournages dans la ville de Sherbrooke et ses environs

 Quelques grands tournages ont eu lieu ces dernières années dans la région sherbrookoise. En 2014, il y a eu My sister’s kids de Niels Norlov Hansen tourné dans la mine de Capelton (voir photo ci-dessus). Le film Bon Cop Bad Cop a été tourné à Richmond (pont qui explose) et à Danville (scène dans une prison). Il y a également eu une production américaine, North Pole, tourné sur la rue Wellington au centre-ville de Sherbrooke.

 Le BEAM et le BCTS

Les missions du BEAM et du BCTS sont tout à fait complémentaires. Le BCTS couvre plus spécifiquement Sherbrooke et ses environs, alors que le BEAM couvre toute l’Estrie. De plus, le BEAM offre la location d’équipement audiovisuel et multimédia, contrairement au BCTS.

À ce sujet, Mme Blouin a affirmé : « Le support technique, je n’y touche pas. Je m’arrête aux lieux de tournage. Tout le volet audiovisuel et multimédia [offert par le BEAM] est une valeur ajoutée pour Destination Sherbrooke. On [Le BEAM et le BCTQ] a précisé nos lignes d’interaction dans les derniers mois. La collaboration va grandir et se raffiner. On va assurément tirer profil de la présence l’un de l’autre. »

Elle a d’ailleurs fait équipe avec Pilou pour présenter, au BCTQ de Montréal, la région à des producteurs européens. Ils ont fait un pitch très convaincant!

 « L’expertise de Lynn au niveau du repérage de lieux de tournage et ses liens avec les producteurs vont profiter à toute l’Estrie. C’est vraiment un privilège pour le BEAM de pouvoir travailler en complémentarité avec le BCTS » a déclaré avec enthousiasme Véronique Vigneault, directrice générale du BEAM.